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  • Consecration Icone de ste Foy a Conques

    • Le 26/06/2015

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    Dimanche   28 juillet      je  retrouverai  mes  amis pelerins   a  Conques.  Ce petit  groupe  de pelerins  a  commencé  une " nouvelle  route "   en partant  de l' Abbaye de Sylvanes grace à  Jean Francois et Macha Capony.   L'an dernier  au  cours  de la premiere partie  un  pelerinage de 4 jours  les  a  amené  jusqu'a Arvieu  au bord du lac de Pareloup. Cette année  le groupe  a  entamé  une  seconde partie  du trajet d'Arvieu  jusqu'a Conques

    La fin de  cette route   sprirituelle  s'achevera  donc  a  l'abbaye Ste Foy.

    Certaines  pelerins  du  groupe  ont   également  chanté  l'oratorio " Le Pelerin"   musique du  pere Andre  Gouzes  a plusieurs  reprises sous la direction de Jean François Capony.

    Dans cet oratorio  qui  parcoure  l'itineraire  d'un pelerin  jacquaire    on reprend  l'hymne  a  ste Foy

    N'ayant pu  m'organiser  pour participer  par la marche ces deux  années,  j'ai tenu  a  m'associer a eux par  la priere  en peignant l'icone de Ste Foy  d'apres  le modèle  de l'icone   de  mon professeur  Eva Vlavianos  pour l'abbaye  ste Foy de Conques 

    Je trouverai  le  groupe   de pelerins   a  Conques  dimanche matin 

    L'icone  sera  consacrée   au cours ou a la fin   de la messe  du dimanche  matin  a  08H  elle  sera offerte  aux Capony    au nom de mes amis  et accompagnera  les autres pelerinages  et marches   qui seront  encore organisées

     

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  • Dimanche de l'orthodoxie - triomphe de l'Icone

    • Le 01/03/2015

     Ce premier  dimanche de Careme  nos freres  orthodoxes  celebrent  le  dimanche de l'Orthodoxie   et le triomphe des icones 

    Je  tiens  a vous partager  l'homelie  prononcée par la Pere Serge Model  ( Patriarcat  de Moscou  )  archipretre  a la  cathedrale st Nicolas  Bruxelles   lors  de la celebration  a la cathedrale des Saints Archanges  Michel et Gabriel de Bruxelles 

    Il nous  explique   tellement bien   le sens  des Icones  et  la veneration des icones

    voici   cette homelie   du   1 mars 2015  - 

    Le premier dimanche du grand Carême, l’Église orthodoxe commémore le rétablissement, en l’an 843, de la vénération des saintes icônes. Après un siècle de troubles, l’hérésie de l’iconoclasme était vaincue et la légitimité du culte des icônes définitivement établie, conformément au prescrit du VIIe Concile œcuménique. Tenu en 787, ce Concile (également appelé IIe Concile de Nicée, du nom de la ville où il s’est réuni) affirme en effet : «Plus on voit, grâce à leur représentation par l’image, notre Seigneur Dieu et Sauveur Jésus-Christ, notre Dame immaculée la sainte Mère de Dieu, les anges dignes de notre respect, tous les saints et les justes […], plus on est amené à se rappeler et à aimer les modèles originaux et à leur donner salutations et respectueuse vénération ; non pas l’adoration véritable propre à notre foi, qui convient à la nature divine seule, mais comme on le fait pour la représentation de la glorieuse et vivifiante croix, pour les saints Évangiles et tous les autres objets sacrés […], car l’honneur rendu à l’image s’en va au modèle original, et celui qui vénère l’image vénère en elle la personne qu’elle représente »[1]

     

    Ce principe peut aussi s’appliquer dans la vie quotidienne de chacun d’entre nous : la photographie d’une personne, par exemple, peut nous faire penser à celle-ci, et nous inciter à lui manifester notre amour ou notre respect, même si nous ne confondons évidemment pas la personne et sa photographie. Saint Jean Damascène écrivait déjà : « Autre est l’icône, autre le sujet. […] Ainsi, le portrait d’un homme, même s’il reproduit les traits de son corps, n’a pas la puissance qui l’anime, il ne vit, ni ne parle, ni n’exprime, ni ne sent, ni ne meut ses membres »[2]. Et ce grand défenseur des icônes – qui vécut au VIIIe s. dans un environnement musulman – poursuit :« Toute icône révèle et montre quelque chose que l’on ne peut pas voir […]. L’icône est saisie par l’esprit pour nous guider dans la connaissance, la manifestation et la démonstration de ce qui est voilé »[3]. L’icône est une « fenêtre ouverte sur l’invisible »[4],dira le prêtre et théologien russe Paul Florensky. Et aujourd’hui, le terme« icône » est aussi utilisé en informatique, où il signifie une image qui, mise en action, ouvre une page ou application cachée …

    Le christianisme a parfois été appelé religion« de l’image » ou « des visages ». En effet, notre foi – et notre civilisation qui est fondée sur elle – non seulement n’interdit pas, mais promeut la représentation de l’être humain. Selon l’expression du philosophe contemporain Emmanuel Lévinas, « la rencontre avec autrui se produit dans la révélation de son visage »[5]. Or, l’homme est créé « à l’image et à la ressemblance »de Dieu, dit l’Écriture (Gn 1, 26-27).Sa nature porte donc l’empreinte des traits de Dieu … Cette image divine en l’homme fut cependant ternie par le péché, et le Christ est venu la restaurer, lui qui est « image [en grec : icône] du Dieu invisible » (2 Cor 4 ; Col 1, 15), « rayonnement de sa gloire et empreinte de sa substance » (He, 1, 3, formule reprise dans la Divine Liturgie de saint Basile). « Qui m’a vu a vu le Père », dit-Il lui-même (Jn 14, 9). Sur la Croix, le Seigneur a consenti, par amour pour nous, à prendre le visage défiguré de l’homme –défiguré par le péché et la souffrance. En ressuscitant, il retrouve son visage de gloire. En envoyant l’Esprit Saint, il accorde à chaque être humain la possibilité d’être transfiguré à son tour, comme le montre l’exemple de saint Séraphim de Sarov. 

    L’art de l’icône, d’ailleurs, ne cherche pas à reproduire les traits exacts de l’homme, mais à exprimer, par différentes techniques (visages et corps « spiritualisés », absence de perspective linéaire, symbolique des couleurs, etc.), la rencontre du divin et de l’humain. Les saintes icônes ne constituent pas seulement un rappel de la présence de Dieu et des saints ni un simple adjuvant à notre prière, mais portent témoignage du fait fondamental du Christianisme qu’est l’Incarnation du Christ.« Et le Verbe s’est fait chair, il a habité parmi nous et nous avons vu sa gloire », dit saint Jean, l’évangéliste-théologien (Jn 1, 14). « Venez et voyez ! », dit le Seigneur lui-même (Jn 1, 39).

    En ce jour, nous glorifions particulièrement les saintes icônes (dont certaines seront portées en procession à la fin de la célébration). Les autres jours de l’année également, nous les honorons, sachant que la vénération dont elles sont l’objet s’adresse à Dieu ou aux saints  représentés. En agissant ainsi, nous faisons bien, non seulement parce que c’est la tradition de l’Église, mais parce que nous affirmons de la sorte la réalité de notre salut, comme le proclame le kondakion de ce jour : « Le Verbe indescriptible du Père s’est rendu descriptible en s’incarnant de toi, Mère de Dieu. Et ayant rétabli l’image (divine) souillée dans son antique dignité, Il l’unit à la beauté divine. Confessant le salut, nous exprimons cela par l’action et par la parole »[6].

    Cependant, avant toute chose, avant tout objet(même le plus saint), c’est l’homme lui-même qui, parmi les créatures,constitue la première et principale « image (icône) de Dieu ». L’être humain est – comme nous l’apprend le livre de la Genèse, cité plus haut– le couronnement de la création, le sommet du processus créateur de la divine Trinité. « Nous sommes créés à l’image du Créateur, nous sommes dotés de raison et de parole qui parachèvent la perfection de notre nature »[7], écrit saint Basile le Grand. Et saint Grégoire de Nazianze, voulant mettre en relief la grandeur de l’homme, ira jusqu’à le nommer un « dieu créé » [8]. Bien que frappante, cette formule n’est pas nouvelle, puisque le psaume 81 [82],cité par le Christ (Jn 10, 34), dit : « Vous êtes des dieux, Vous êtes tous des fils du Très-Haut ». Issu des Écritures[9], ce thème de l’homme « imago Dei », est au cœur de toute l’anthropologie des Pères de l’Église, et nous pourrions en donner de multiples exemples. Mais il faut surtout songer aux conséquences de cette affirmation maintes fois répétée.


    « Ce que vous faites aux plus petits d’entre mes frères, c’est à moi que vous le faites », dit le Christ (Mt 25, 40). Cette formule peut s’entendre dans les deux sens : si nous embrassons les icônes, si nous les prions, les encensons, allumons devant elles des bougies ou des lampes, a fortiori devrions-nous observer des règles de piété, c’est-à-dire de respect et d’amour, envers l’homme lui-même,qui est image de Dieu… « Si quelqu’un dit : “J’aime Dieu”, et hait son frère, c’est un menteur »,nous rappelle le « disciple que Jésus aimait », l’apôtre et évangéliste Jean (1 Jn 4, 20). Et, puisque chacun de nous est le « temple du Saint-Esprit », comme le souligne saint Paul(1 Cor 6, 19), craignons, en offensant notre frère, d’offenser le Saint-Esprit qui est en lui ! Comme il est dit dans les Apophtegmes des Pères du désert : « Tu n’as pas honte de te mettre en colère et de mal parler à ton frère ? Il est le Christ et en le blessant, c’est le Christ que tu blesses ! »[10].

    Ce dimanche est appelé celui du « triomphe de l’Orthodoxie », c’est-à-dire de la victoire de la vraie foi sur les hérésies (outre l’iconoclasme, le synodkion du jour rejette « toutes les innovations, passées ou futures, contraires à l’enseignement de l’Église »[11]). Cette victoire est surtout, selon le métropolite Antoine de Souroge, « celle de Dieu […] sur le péché de l’homme »[12]. Qu’il en soit ainsi dans notre propre vie : réjouissons-nous de cette fête, honorons les icônes, mais aussi l’icône vivante qu’est notre prochain ! N’oublions pas les commandements de Dieu : le premier « et le second qui lui est semblable » (Mt 22, 39). 

    « La gloire de Dieu, c’est l’homme vivant »[13], dit saint Irénée de Lyon. 

    « Va et, toi aussi, fais de même ! », prescrit le Seigneur (Lc 10, 37). Amen.

    [1] « Décision et anathèmes de Nicée II (787) », Les Conciles œcuméniques. Les décrets, II, Paris, 1994, p. 305.

    [2] Saint Jean Damascène, La foi orthodoxe, suivie de Défense des icônes, Paris, 1966, p.227.

    [3] Ibid.

    [4] P. Florensky, « L’iconostase », La perspective inversée, suivie de L’iconostase, Lausanne, 1992, p. 139.

    [5] E. Lévinas, Ethique et infini, Paris, 1982, p. 91sv.

    [6] Triode de Carême, ton 2.

    [7] Saint Basile le Grand, Sur l’action de grâce, 2, PG 31, 221 C.

    [8] Saint Grégoire de Nazianze, Poésie dogmatique, PG 37, 690.

    [9] Cf. 1 Jo 3, 2 ; Rm 8,29 ; 1 Co 15, 49 ; 2 Co 3, 18 ; Col 3, 10, etc.

    [10] Saint Dorothee de Gaza, « Vie de Dosithée »,Œuvres spirituelles, Paris, 1963, p.131.

    [11] Synodkion du septième Concile œcuménique sur l’orthodoxie (Triode de Carême).

    [12] Métropolie Antoine de Souroge, Bo имя Отца и Сына и Святого Духа. Проповеди [Au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit. Homélies], Moscou, 1999, p. 219.

    [13] Saint Irénée de Lyon, Contre les hérésies, IV, 20, 7.




    Ce texte   et  son  contenu  n'engage  que  le pere Serge Model      et  non  l'auteur de ce  site

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  • Presenter mes icônes

    • Le 20/01/2014

    Premiere experience Porte ouverte Icones  ce dimanche   19 janvier

     

    Lorsque je  parle de ma passion pour les icônes   les questions fussent  generalement :  a  propos de l'origine de cette passion, la technique  et puis vient generalement  la question : tu fais jamais d'exposition  ?

    Organiser une exposition  nécéssite  beaucoup de travail  :  emballer  pour ne rien abimer, installer  et  présenter au mieux, etre disponible  pour donner les explications, preparer des listes et explications

    puis en fin d'exposition  ranger, reemballer  et ranger  chez  soi

     

    En juin dernier   ma paroisse  qui fêtait son 50e anniversaire participait aux journées églises ouvertes,  ma proposition de participer a cette journée en présentant mon travail  avait  été retenue  par l'équipe pastorale.

    Je présentais une trentaine d'icones : de ma collection privée et quelques icônes  a vendre  ainsi  que des cartes postales artisanales  ( photos de mes icônes )

     

    Suite aux invitations, un  certain nombre de personnes  avaient exprimé  le regret de ne pouvoir  venir a  cette date et  l'idée avait germé  d'organiser une autre visite sous forme de  porte  ouverte a la maison.

    Avantage de cette  formule  :  peu  de  travail  pour présenter les icones, pas d'emballage deballage conséquent, etre chez soi pour attendre les visiteurs

    Bref  j'avais  décidé  de  lancer cette premiere formule  dimanche 19 janvier.  Ma collection privée  est restée en place  et  les autres icones étaient disposées dans notre salon et dans mon atelier.

    Résultat assez  médiocre pour cette premiere et guère encourageant :  une seule visite de 3 personnes  tres intéressées.  Les autres  interéssés n'ont pas donné de nouvelles

    Il faut que je réevalue  la  formule   et  la communication sans doute.

    Il faut que je dévelloppe  mon site  aussi  qui  est  à ses débuts